Si la gestion des déchets solides ménagers (DSM) est un gros défi à relever dans la préfecture d’Agoe Nyivé, les caniveaux à ciel ouvert jonchés d’immondices en plein centre ville deviennent une préoccupation majeure. La devanture du CMS Agoe Nyivé en est un cas.
La préoccupation devient un problème de santé publique quand il s’agit de la devanture du Centre Médico Social d’Agoe Nyivé, au bord de la route nationale n°1. Le cliché est choquant. Sachets et bidons en plastique usés et autres déchets solides nagent dans les eaux stagnantes des caniveaux à ciel ouvert. L’odeur est irrespirable. Ces eaux stagnantes donnent naissance aux moustiques, vecteurs de paludisme qui tue des milliers de togolais chaque année.
Pie, les riverains et les bonnes dames revendeuses de nourritures côtoient ces eaux usées aux odeurs putréfiées sans gêne prouvant une familiarité inimaginable sous d’autres cieux, à cette atmosphère invivable.
Le comble, c’est que cette insalubrité s’est installée à la devanture d’un centre de santé qui accueille des centaines de patients chaque jour, au vu et au su de qui de droit.
Du cimetière au carrefour de la route de Tové, l’atmosphère est similaire.
Or, les premières pluies de la grande saison ne font que s’annoncer. L’inondation sera inévitable si rien n’est fait pour déboucher ces caniveaux dans un meilleur délai. Alors qu’avec l’inondation, ces eaux usées vont se répandre dans les quartiers environnants.
Face à une pollution environnementale d’une telle ampleur, les conséquences sont, sans désastreuses pour les riverains et visiteurs du centre de santé.
Des questions se posent. Quelles sont les structures en charge de l’hygiène et de l’assainissement dans le secteur? Où sont les pré-collecteurs des DSM? N’y a-t-il pas de services capables d’assurer la propreté des abords du centre de santé d’Agoe Nyivé?
Nous y reviendrons
Néné

