Le lundi 19 mai 2025, un jeune homme âgé de 27 ans, vendeur de perles a été battu à mort, par des agents dont l’identité reste à confirmer, dans les encablures de l’hôtel LILY à Kodjoviakopé non loin de la frontière Togo- Ghana.
Le nommé KOTOR Komi Edouard, père d’une fille de 5 ans, originaire de Kévé, vendeur de perles à la frontière de Kodjoviakopé, est décédé selon des sources proches de sa famille à la suite d’une altercation avec deux agents de sécurité en civile.
Selon nos informations, la moto de la victime aurait été saisie et gardée par un service à la frontière de Kodjoviakopé dans des conditions non encore élucidées. Il lui aurait été demandé de payer, quelques jours après, une contravention d’un montant de 50.000 F.
Le lundi 19 mai, le sieur KOTOR Komi Edouard se serait rendu à Kodjoviakopé pour s’acquitter de la contravention afin de retirer sa moto. Arrivé dans les bureaux du service en charge, il s’est aperçu que l’agent qui l’attendait sorti une paire de menottes. Confuse, la victime prend la poudre d’escampette en direction de la plage. Une course-poursuite s’était alors engagée contre lui. Il a été finalement rattrapé au niveau de la plage. Il s’en est suivi une véritable épreuve de force et de pugilat. Le sieur KOTOR Komi Edouard a été sérieusement roué de coups. Il a fallu l’intervention de certains jeunes de la plage pour le sortir sous les bottes des deux agents dont l’un est aussi blessé.
Mais, peine perdue. Saignant, les narines, les oreilles, la bouche et les yeux bourrés de sable marin, des traces au niveau du coup, l’infortuné, ramené dans les encablures de l’hôtel Lily et transporté au CHU Sylvanus OLYMPIO, n’a pas survécu. Les médecins n’ont malheureusement constaté que son décès à son arrivée à l’hôpital.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? De quel corps d’agent de sécurité s’agit-il? La suite nous édifiera.
Selon nos informations, les proches de la victime auraient entamé une certaine démarche auprès des autorités compétentes pour situer les responsabilités.
Selon la même source, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) serait mise au courant de cette affaire macabre et aurait promis de diligenter une enquête pour connaître les causes exactes du décès.
En attendant les résultats de l’enquête, le corps est déposé à la morgue d’AKÉPÉ.
Nous y reviendrons.
Le Changement

