Huit morts et trois blessés graves aux soins intensifs et d’importants dégâts matériels, tel est le bilan provisoire de l’effondrement de la passerelle de piéton d’Agoè-Zongo.
Dans son effondrement, la passerelle a écrasé le camion semi-remorque l’ayant percutée ainsi que deux tricycles affectés au transport de personnes.
Suite à l’accident la circulation a été bloquée des heures durant. De l’après-midi à tard dans la nuit, il était impossible d’emprunter la route nationale numéro 1. La longue file de véhicules s’étirait du plein cœur de la capitale Lomé à la ville voisine de Tsévié et au-delà.

Cette perturbation de la circulation repose non seulement la problématique de la qualité des infrastructures, leur adaptation aux réalités de l’heure ainsi que l’insuffisance des routes interurbaines de notre pays.
De nombreuses questions resteront sans réponses jusqu’à ce que les autorités n’éclairent l’opinion sur la présence des agents de contrôle routier sur les voies, la hauteur réelle de la passerelle effondrée ainsi que celle recommandée dans les normes internationales. Il sera aussi nécessaire de dire à l’opinion si l’ouvrage effondré, fait-il partie ou non de la liste des marchés publics entachés d’irrégularités dont l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a fait mention dans son rapport publié le 11 décembre 2024. Wait and see
La Rédaction

