En France, les bureaux de vote sont ouverts depuis quelques heures pour le second tour des élections législatives. Le camp présidentiel a de sérieux soucis à se faire au regard de la percée historique des travaillistes en Grande Bretagne comme au premier de ces élections au pays de Macron. D’ailleurs, un sondage publié quelques heures avant cette ultime étape, révèle que 52% des Français considèrent que les jeux d’alliance de l’entre-deux tours constituent un moyen de les empêcher de s’exprimer.
Les résultats du 1er tour ont pété comme un ballon de baudruche aux effets atomiques. Macron voit le Rassemblement National, allié à une partie des Républicains, pour la première fois dominer un premier tour de législatives, avec 33%, sous les 37% prévus par plusieurs sondages mais leur assurant 38 circonscriptions dès le premier tour et la qualification dans 451 autres. Avec 28% en Métropole, le Nouveau Front populaire, se qualifie dans 400 circonscriptions, devant la coalition présidentielle, en recul de cinq points par rapport à 2022, et Les Républicains à nouveau quatrième, en forte baisse. Si au second tour, il ne se produit pas un miracle, la messe sera dite pour le président français qui peut se voir contraint à une cohabitation pour le reste de son mandat. Pourquoi un tel grand ami des experts en tripatouillage de constitution et en accrochage au pouvoir peut-il se faire tant embêter par de si petits législatifs ? Emmanuel Macron, ne peut-il pas faire comme ses amis africains qu’il soutient ?
RN

